Inquisitio avec Aurélien Wiik, Vladislav Galard, Annelise Hesme

En 1370, le monde chrétien connaît deux papes et se déchire entre celui de Rome et celui d'Avignon. A Carpentras, un prêtre est retrouvé mort cloué sur une croix et le pape y envoie le Grand Inquisiteur Barnal pour régler cette affaire au plus vite. Barnal se retrouve alors au centre d'un complot visant à détruire le pape d'Avignon.

J'ai trouvé le concept de la série vraiment intéressant, surtout que j'adore tout ce qui est historique. Sans être foncièrement mauvais, l'ensemble est assez inégal. Je m'attendais à une atmosphère plus sombre, plus pesante,... L'Inquisition devrait être synonyme de terreur et de torture et ce cher Barnal, bien qu'un peu coincé et impressionnant, n'a pas l'air si méchant qu'on voudrait nous le faire croire. Globalement, j'aime bien cette série mais certains éléments la décrédibilisent, comme les visions d'Aurore, ou la Soeur un peu folle qui veut répandre la peste à Avignon, etc. Pareil pour le rythme. L'action s'accélère puis on se perd dans des complots nébuleux ou des scènes sentimentales moyennement intéressantes.

On sent la patte française dans la réalisation, aussi bien dans son côté positif que négatif. Les costumes sont très bien faits, les décors aussi. Le jeu des acteurs n'est pas toujours irréprochable, c'est dommage parce que ça nuit à l'efficacité de l'action. Somme toute, pour une série qui fait polémique, je la trouve assez gentillette.