Anna et le Roi d'Andy Tennant avec Jodie Foster, Chow Yun Fat
Anna Leonowens est une institutrice britannique qui débarque au Siam en 1862 pour enseigner aux 58 enfants du roi. Elle y est accueillie avec méfiance puisqu'elle est occidentale, et plus particulièrement anglaise, et femme.
Je m'attendais à mieux. Rien à dire sur les costumes et les décors grandioses, ni sur l'excellente prestation des acteurs (surtout Chow Yun Fat en fait). Mais la fin est frustrante, je n'ai pas bien compris ce qui se passait (pourquoi Anna part en Angleterre). Pour une fois qu'un film américain ne prend pas de liberté avec l'Histoire, je pense qu'il aurait fallu pousser l'attirance entre Anna et le roi. Je n'ai pas noté de regards insistants, de paroles ambigües... Rien. A part la valse. La dernière image du film est d'ailleurs plutôt jolie. Mais c'est pire que du Jane Austen (dans le sens "il ne se passe rien" pas dans le sens "c'est nul", ce serait un sacrilège). Il n'y a pas d'enjeux véritables entre les deux personnages, l'attitude rebelle d'Anna est sympathique mais assez superficielle et je ne l'ai pas sentie en phase avec les Siamois. Il n'y a même pas de poésie. Je suis déçue. Cela dit, ce n'est pas non plus un navet, loin de là.